Magnifique exposition, accrochage surprenant, éclairage étonnant.
Un grand MERCI à toute l’équipe de ContreContre: Fabienne, Nicolas, Julien, Claudine, Patrick …et les autres dont j’ai oublé le nom. A bientôt! Daniel Salzmann




Magnifique exposition, accrochage surprenant, éclairage étonnant.
Un grand MERCI à toute l’équipe de ContreContre: Fabienne, Nicolas, Julien, Claudine, Patrick …et les autres dont j’ai oublé le nom. A bientôt! Daniel Salzmann
Comment réagir en tant qu’artiste face à une situation aussi inattendue que perturbante?
Comme tout un chacun, je me tiens aux recommandations de l’Office fédéral de la santé.
L’inaction me stresse: J’ai envie de bouger. Mais je dois suivre les règles du confinement!
Et comme les rencontres avec les amis et connaissances me manquent! Je ne suis pas fait pour une vie solitaire ni pour une vie virtuelle.
Pas plus tard que hier j’ai encore été frappé par cet immense contraste: Dehors le plus doux des printemps qui fait pousser les fleurs. Les arbres ont explosé depuis la dernière pluie. Puis les images que je vois dans la presse écrite ou à la télé: L’armée qui doit emporter les cerceuils avec les morts qu’on ne peut plus enterrer. Des morgues bondées. Une troupe de soldats qui entre dans un EMS près de Madrid. Sa mission: désinfecter. Apocaliptique!
Die Corona-Pandemie hat uns eiskalt erwischt. Dabei sah man sie durchaus kommen. Warum sollte sich ein Virus in Zeiten von globalisierter Wirtschaft und weltweiter Vernetzung an Grenzen halten?
Ja wir Menschen leiden! Weil wir nicht raus können. Wir brauchen die Bewegung. Und vor allem: Wir sind nicht dazu geschaffen, allein zu leben. Oder nur ganz wenige von uns. Ich gehöre nicht dazu.
Auch als Künstler bewegt mich diese Gesundheitskrise und ihre Konsequenzen. Wie kann ich damit umgehen? Ich versuche die Bilder und Erlebnisse zu verdauen, indem ich zeichne oder male.
Dabei fällt mir dieser enorme Kontrast auf: Auf der einen Seite der mildeste Frühling, den man sich vorstellen kann. Der Regen der letzten Tage hat die Bäume explodieren lassen. Blumen spriessen.
Dann dieser vermummte Trupp von Soldaten, der in der Nähe von Madrid ein Alterheim betritt. Der Auftrag: Desinfizieren! Ein apokalyptisches Vorstellung.
Ähnlich diesem Reiter im Regen, begleitet von seinen zwei Hunden: Treue Begleiter, auch in unwirtlichen Zeiten.
Der improvisierte Hausaltar: ein Marienbildnis mit einem Blumenstrauss. Ein schönes Stilleben. Natürlich muss man es auch noch sehen.
Ab heute 11. Mai 2020 treten in mehreren europäischen Ländern Lockerungen der Corona-Massnahmen ein.
Déconfinement: Le rush redouté dans les transports en commun n’a pas eu lieu.
Europa retoma la vida pública con las fronteras cerradas y sin certeza sobre el verano.
Damit schliesse ich diese Covid-19-Seite. Es gibt noch andere Themen für einen Maler.
C’est ainsi que je termine cette page Covid-19. Il y a encore d’autres thèmes dans la vie d’un peintre.
Ahora pongo término a esta pagina Covid-19.
Todavia hay otros temas para un pintor.
Der « Lehnstuhl » von Matisse/Le « fauteuil » de Matisse
Cette monographie présente ma « philosophie » et mon travail artistique.
Richement illustrée avec des reproductions en couleur.
Préface de Annik Mahaim.
ISBN: 978-2-8399-2457-3
Texte en allemand avec traduction française, 70 p., 26 x 20 cm, paru en oct. 2019
CHF 29.- À commander par e-mail / Zu bestellen per e-mail: danielsalzmann55@gmail.com (+ 2.- CHF port en Suisse, 8.- CHF en Europe)
Christian Morgenstern
Tiere zu zeichnen bereitet mir grosses Vergnügen. Dabei lasse ich mich von Fotos inspirieren, die in Zeitungen oder Zeitschriften abgebildet sind. Oder ich gebe ein Stichwort in eine Suchmaschine, z.B. « Tiere der Alpen ». Das Spannende dabei ist, dass
ich einschätzen muss (oder darf), welches Foto sich für eine Zeichnung eignet und welches nicht. Gibt’s was her? Hat es das Potential zu einer guten Zeichnung? Eine Zeichnung ist etwas ganz anderes als eine Fotografie. Eine Zeichnung ist viel abstrakter. Und vor allem: Zeichnen heisst weglassen können. Und das lernt man mit der Zeit.
Depuis quelques mois, j’adore dessiner des animaux. Je m’inspire de photos que je vois dans des journeaux ou des magazines. Ou il m’arrive de surfer sur Internet. J’écris par emplemple: « Animaux des Alpes », et il y a une avalanche d’images qui s’affichent. Ce qu’il y a d’intéréssant – pour moi en tout cas – c’est de pouvoir (ou de devoir) évaluer si telle photo a le « potentiel » de devenir un bon dessin? Un dessin est tout autre chose qu’une photo. Un dessin est plus abstrait. Ce qu’il faut savoir faire, c’est laisser de côté.
Cela s’apprend avec le temps.
Le Prado un certain regard Mein persönlicher Blick auf den Prado
Galeria Ulmacarisa C/ José Abascal 26, 28003 Madrid Spain:
« Vistas de Ávila a través el Jubileo » 15 Sept. – 5 Oct. 2018
Das Set mit 11 A6-Postkarten kann bei mir für 20 CHF bestellt werden. Versand ist inkl.
Le jeu de 11 cartes A6 en couleur peut être commandé chez moi pour 20 CHF port incl.
E-Mail: danielsalzmann55@gmail.com
Eine kurze und sehr persönliche Kulturgeschichte des Essens.
Illustriert mit 24 Aquarellen von Zwischenmahlzeiten.
Zu beziehen beim Autor zum Preis von 20 CHF.
Naturellement mortes ?
Qu’aurait-elle encore à dire, aujourd’hui, la nature morte ? Est-elle véritablement hors-jeu ?
De son âge d’or baroque, auquel Daniel Salzmann emprunte assurément les motifs de têtes de mort, de papillons, d’écureuils, de coupes précieuses et autres citrons – qu’on aille voir les œuvres d’Adriaen van Utrecht, Jan van Kassel, Antonio de Pereda ou Abraham Mignon -, le message moral est perdu : on se soucie aujourd’hui du memento mori comme d’une guigne, ou plutôt on s’en amuse : on y déchiffre les symboles comme dans un jeu de devinettes futile, le papillon évoquant l’âme, l’écureuil le malin, etc. J’ai dit emprunts de motifs, mais plutôt faudrait-il dire emprunts de fragments précis de tableaux anciens (les références existent, demandez-les à l’artiste !) que Salzmann, le musicien, enrôle dans un jeu de variations de cinq, de quatre, de trois, de deux peintures, toutes des formats de papier identiques (70 x 60 cm), qui déploient des séquences colorées où Bonnard, Matisse et de Kooning reconnaîtraient leurs points d’interrogations éclatants sur l’art de représenter les choses, ou plutôt leurs interrogations explosives sur la pertinence de représenter les choses. Et c’est là qu’on rejoint la question de départ, restée sans réponse : la nature morte est-elle morte ? Salzmann réfute le constat des historiens de l’art et autres critiques légistes d’aujourd’hui, amateurs des morgues de l’art. Que l’on observe attentivement la danse qu’exécute le compotier d’une œuvre à l’autre, dans une séquence de cinq, et l’on se persuadera que la matière de l’esprit est vivante, bien vivante.
Alberto de Andrés
Deutsche Übersetzung
Ist das Stilleben tot?
Hat das Stilleben heute noch etwas zu sagen? Oder ist es – wie die französische Bezeichnung „nature morte“ nahelegt – seiner Natur entsprechend tot? Sozusagen sang- und klanglos aus der Mode gekommen?
Wenn Daniel Salzmann dem goldenen Zeitalter des Barocks die Motive seiner Stilleben entlehnt, die Totenköpfe, Schmetterlinge, Eichhörnchen, Zitronen und Fruchtschalen – man schaue sich bloss die Werke eines Adriaen van Utrecht, Jan van Kassel, Antonio de Pereda oder Abraham Mignon an – dann weiss er, dass unserer heutigen Zeit die moralische Botschaft dieser Motive abhanden gekommen ist. Das memento mori, das „Gedenke Mensch, dass du sterblich bist!“, kümmert heute keinen Bildbetrachter auch nur einen Deut. Im Gegenteil, man amüsiert sich allenfalls, wie bei einem Ratespiel die symbolische Bedeutung des Bildinventars zu entschlüsseln: Der Schmetterling steht für die Seele, das Eichhörnchen für den Teufel usw.
Von entlehnten Motiven zu sprechen ist allerdings nicht ganz korrekt. Präziser müsste man sagen: Salzmann entlehnt Fragmente, Bildausschnitte von barocken Gemälden (die Referenzen sind zu raten!) und variiert sie ähnlich einem Musiker in Sequenzen von fünf, vier, drei und zwei Bildern im selben Format (70 x 60 cm). Farbenkräftige Kombinationen, in denen ein Bonnard, Matisse oder de Kooning ihre eigenen malerischen Fragezeichen zur Kunst der Repräsentation wiedererkannt hätten, jene grundlegende Frage, wie die Kunst die immer gleichen Dinge wiederzugeben habe. Jene Frage also, die uns zur eingangs gestellten Frage führt, ob das Stilleben tot sei?
Salzmann widerlegt mit seinen Tableaux den von Kunsthistorikern und anderen Totengräbern der Malerei verkündeten Tod der „nature morte“. Man beobachte nur einmal mit welcher Anmut die Fruchtschale durch seine fünf Bilder hindurch tanzt! Was könnte uns mehr als diese Bilder überzeugen, dass der Geist dieser Materie lebendig geblieben ist, äusserst lebendig sogar.
Alberto de Andrés
Daniel Salzmann – Aquarelles
De-ci, de-là
De-ci, de-là, Daniel Salzmann cueille délicatement ses motifs aquarellés. Dans son environnement direct, dans des journaux, au cours de ses déambulations, au quotidien, le choix se fait au gré des humeurs de l’existence, des rencontres, des hasards, des affinités. Journal intime, carnet de bord dont les pages égrainent les heures, irrégulièrement. Pourquoi ce motif-ci ? Un oignon, une madone, un bateau, un Chinois, un putto ? Pourquoi pas si une impulsion intérieure, un coup de cœur, le suggère. Comment dès lors ne pas voir dans ces motifs esquissés l’équivalent contemporain des paysages intimes que les délicats aquarellistes de l’école anglaise, puis les peintres français ont intégré à notre conscience artistique depuis deux siècles. Mais ici, les motifs de rien ne procèdent pas de la nature, ne célèbrent plus des parcelles de paysage et intègrent de surcroît les audaces de la tache colorée, débordante, indomptée et abstraite d’un siècle urbain, trop à l’étroit dans son corsage publicitaire et surmédiatisé. Prenons garde cependant : il ne s’agit pas ici de faire valoir une quelconque nostalgie d’un paradis perdu d’avant l’ère du consumérisme de masse, mais de l’évocation sans préjugés, modeste et sincère, d’une discontinuité irréductible, d’un morcellement du monde qui nous est échu. De sorte que le journal intime de Daniel Salzmann ne déploiera tout son sens que rétroactivement, c’est-à-dire ne fera état de son unité, qu’une fois parachevé avec l’existence, à la manière d’un feu d’artifice en suspens dont les fusées restent pour l’heure dispersées, dans l’attente de l’artificier.
Alberto de Andrés
Arbeiten von mir befinden sich in zahlreichen öffentlichen und privaten Sammlungen, untern anderen der Kunstsammlung des Kantons Bern, jener der Städte Bern, Fribourg, Brig, der Gemeinde Naters und des Kunstvereins Oberwallis, u.a. im Spital Brig.
2011 Früchtestilleben (Diptychon) Ankauf durch die Bank Raiffeisen Visp
2017 Ankauf Alpenpanorama durch Privat, Kanton Bern.
2005 Farbkonzept für einen Neubau (Dreifamilienhaus) in Tafers/Kt. Fribourg. (Architekt: Roger Cottier, Fribourg)
2003 – 2019 Bilder im Advokaturbureau Bratschi in Bern. Heute in Privatbesitz im Kanton Bern
Daniel Salzmann – Schrittweise Abstraktion
Die gezeigten Bilder stellen eine Reihe dar, welche einer schrittweisen Abstraktion entspricht: ausgehend von einer Figuration, einer gegenständlichen Darstellung (Granatäpfel, Pfingstrosen etc.) nähert sich die Bildsprache nach und nach der Abstraktion – sie entwickelt sich in Richtung nicht-figürliche Komposition.
Die langjährige Erfahrung erlaubt es Daniel Salzmann, sich einer freien Malerei zu bedienen, einer Malerei, welche sich vom Objekt gelöst hat und nun ihre eigene, persönliche Aesthetik zu entfalten beginnt. Die Bilder steigern sich zu einem erfrischend-frohen Kosmos, in welchem sich Farbe zu Wolkengebilden verdichtet und zu Konzentraten zusammenballt, die nur eines im Sinn zu haben scheinen: das Auge in Erstaunen und Entzücken zu versetzen sowie Freude am expressiven Gestus durchdringen zu lassen.
Daniel Salzmann: Exposition à la Galerie zur Schützenlaube Viège du 1er au 23 avril 2006
Deutsche Übersetzung
«Une série de panneaux peints de Daniel Salzmann laissent déborder la nourriture succulente qu’ils présentent, tels des plateaux de cuisine privés de rebords. Les saveurs méditerranéennes se répandent de tous côtés: sardines à l’huile d’olive, timbale de crustacés, daurade au citron, poulet à l’ail, poivrons farcis, côtelettes d’agneau grillées, figues à la cannelle, tartes aux abricots. Un festin! C’est que dans sa cuisine d’artiste, Daniel Salzmann a de qui tenir : du chef Edouard Manet, grand maître des natures mortes culinaires d’un XIXe siècle où la cuisine reflète l’opulence bourgeoise. Une des particularités des œuvres de Daniel Salzmann est que leur format et leurs dimensions sont constants, rappelant un coin de table carré couvert d’une nappe blanche d’où se détachent les couleurs vives des plats apprêtés et comme destinés au même convive: le spectateur. Le point de vue surplombe légèrement les mets et son rapprochement des plats suggère que ceux-ci sont placés à portée de fourchette de l’invité qui voit défiler devant lui une cuisine généreuse, opulente, expressive et authentique. Tradition de la table, tradition du tableau!
Mais que peuvent véritablement signifier aujourd’hui ces plats non entamés, exposés comme en représentation et qui sont dans l’attente que le spectateur gourmet leur fasse un sort? Un spectateur pour qui tout ce qui touche à la cuisine, comme ce qui touche à la peinture du reste, est devenu suspect, douteux à force de faire l’objet des sollicitations obséquieuses d’une publicité mensongère qui imprègne de toutes parts nos sociétés postindustrielles et technovisuelles. Que peut, en effet, signifier la représentation de ces plats authentiques, traditionnels, à l’heure du fast food, de la production agroalimentaire massive, de la nourriture transgénique, des additifs et exhausteurs de saveur, des colorants industriels et des dates de péremption ? De même, en termes d’art, que peut signifier cette peinture savoureuse faite de teintes fauves et de hautes pâtes qui puisent aux sources d’un Manet, d’un Matisse, d’un Kokoschka, à l’heure où les supports sont en pavatex, les formats standardisés, les couleurs en acrylique et les pratiques démystifiées? Pour le spectateur contemporain, soumis au règne insipide, indifférencié et anesthésiant des images médiatiques, la peinture de Daniel Salzmann est un régal; elle évoque une cuisine faite de sucs et d’odeurs qui mettent l’eau à la bouche, qui régénèrent le regard et rétablissent le goût. Son œuvre nous rappelle un rapport désormais révolu à la nourriture – et à l’art –; elle nous remémore un temps perdu – qu’il soit réel ou fictif – dont le peintre ose se souvenir. Ses plats sont autant de promesses de plaisir dans un monde désenchanté. Le maître titille le désir dans un univers sans illusions.
Mais Daniel Salzmann n’est pas dupe: l’appât pictural, le leurre, le masque appartiennent aussi à son monde comme le montrent ses figures humaines dont les visages ont l’expression de l’absence. Leurs regards ne répondent pas à notre regard; ils en sont détournés, ils regardent ailleurs, dans le vide de nulle part; nous ne les concernons pas. Ils n’évoquent personne et nous renvoient, en tant que tels, à notre propre insignifiance d’individus perdus dans le relativisme absolu et l’indifférence généralisée du présent. D’où la secrète mélancolie qui imprègne ces œuvres dominées par les couleurs sombres, des bleus et des noirs, et qui contrastent avec le bonheur de sa peinture gourmande.»
Alberto de Andrés, Historien d’art, Lausanne
U-Bahnhof, Berlin, Acryl auf Papier, 50x49cm, 2003
Daniel Salzmann in der Galerie Artraktion
Er reist und schaut, mal zu seinen Füssen, mal zu den Dingen, mal in die Welt. Und malt, was er sieht oder mit dem Kameraauge festgehalten hat. Sinnlich.
In Bern zeigt er die Reise. In Quartiere, in den Barock, in gelbes Licht, ins Freibad, in Hinterhöfe und Gärten. Das Auge hat die Momente fokussiert, wo auch immer, die Kamera hat sie ausgeschnitten. Doch sie könne nur festhalten, sagt Daniel Salzmann (48), darum müsse er malen, was die Aufnahmen zeigen, um die abgebildeten Dinge gefühlsmässig wieder aufzuladen. Er präsentiert das Gemalte als Reihe von Arbeiten auf Papier, je 50 x 50 Zentimeter. Malerische Skizzen, nicht ‘zu Tode’ gemalte Bilder. Das Rund des Galerieraums macht sie zum Panorama. Was sie auszeichnet, ist die Gleichzeitigkeit des im Vorbeigehen Wahrgenommenen und dessen sinnliche Ausstrahlung – die Blicke der zwei Hunde im Käfig, das Rot im barocken Wappen, die üppigen Ranken des Fenstergitters, der Sprung des Knaben ins Wasser, das Gelb der sommerlichen Landschaft. Das Beliebige, die stete Gefahr subjektiver Reihungen, ist nicht nur durch den einen Blick des Müssiggängers gebannt, sondern – und das trifft das Gesamtwerk des Künstlers – durch formale Strukturen, durch Pinselschrift, Formrepetitionen (Streifen zum Beispiel) und Farbdialoge, die blutiges Rot, sonnenhaftes Gelb und wässriges Blau über Ränder und Bilder hinweg zusammenklingen lassen, ohne in ein Schema zu verfallen. Malen, so hat man den Eindruck, ist für den in Freiburg wohnenden Walliser nicht die Suche nach Dauer, sondern Reise.
Annelise Zwez, Kunstbulletin (Nr. 3/2004)
Gehalten vor Stämmen
Erhaben dünkt Ihr Euch. Übermächtig – den Zeiten entrückt. Anfang und Endzweck zugleich.
Vor Euch sinkt die Erde. Ins Bodenlose und der Äther bricht sich flirrend an euren Ausgebrannten, zugespitzt gierenden Körpern.
Niederfallen sollen wir und Eure alten Füße platzend mit frischem Saft bedecken. Schwebend träumen wollt Ihr dann wie einst als wilde Früchte.
Wir aber sind gekommen ungeahnte Stürme anzusagen. Eure Befestigung in tiefsten Tiefen lieblicher Auen und dunkler Wälder wird versagen.
Schreien und toben werdet. Ihr bis Euch die Hälse brechen:Wir werden uns pflücken lassen!
« Die Zeitgenossen erdachten ihr eine Seele. Sie sagten, sie drücke Eleganz und vornehme Nachdenklichkeit aus. Sogar ihr Gebrechen, den Mangel an Duft, hielt man für die Tugend der Enthaltsamkeit. In der Tat, ihre kühle Schönheit hat einen sozusagen introvertierten Charakter. Die Tulpe lässt sich bewundern, sie weckt aber keine heftigen Gefühle. Sie ist der Pfau unter den Blumen. So jedenfalls schrieben die höfischen ‘Gartenphilosophen’. Die Geschichte hat bewiesen, dass sie irrten. »
Zbiginiew Herbert, Der Tulpen bitterer Duft, Suhrkamp, 1985
– 2 août – 29 septembre
Salon d’été 2012, Place Suisse des Arts, Rue du Valentin 32, 1004 Lausanne
– 16 septembre – 11 novembre
« Le paysage dans tous ses états », Musée de Charmey, 1637 Charmey/FR
– 29. Oktober – 2. Dezember 2012
Galleria Graziosa Giger, mit « Vitis antiqua », 3953 Schloss Leuk-Stadt/VS
– 4-8 Plattform für Kunst und Medien
Neubrückstrasse 84, 2012 Bern
– Espace Mercerie, Lausanne
Naturellement mortes ?
Qu’aurait-elle encore à dire, aujourd’hui, la nature morte ? Est-elle véritablement hors-jeu ?
De son âge d’or baroque, auquel Daniel Salzmann emprunte assurément les motifs de têtes de mort, de papillons, d’écureuils, de coupes précieuses et autres citrons – qu’on aille voir les œuvres d’Adriaen van Utrecht, Jan van Kassel, Antonio de Pereda ou Abraham Mignon -, le message moral est perdu : on se soucie aujourd’hui du memento mori comme d’une guigne, ou plutôt on s’en amuse : on y déchiffre les symboles comme dans un jeu de devinettes futile, le papillon évoquant l’âme, l’écureuil le malin, etc. J’ai dit emprunts de motifs, mais plutôt faudrait-il dire emprunts de fragments précis de tableaux anciens (les références existent, demandez-les à l’artiste !) que Salzmann, le musicien, enrôle dans un jeu de variations de cinq, de quatre, de trois, de deux peintures, toutes des formats de papier identiques (70 x 60 cm), qui déploient des séquences colorées où Bonnard, Matisse et de Kooning reconnaîtraient leurs points d’interrogations éclatants sur l’art de représenter les choses, ou plutôt leurs interrogations explosives sur la pertinence de représenter les choses. Et c’est là qu’on rejoint la question de départ, restée sans réponse : la nature morte est-elle morte ? Salzmann réfute le constat des historiens de l’art et autres critiques légistes d’aujourd’hui, amateurs des morgues de l’art. Que l’on observe attentivement la danse qu’exécute le compotier d’une œuvre à l’autre, dans une séquence de cinq, et l’on se persuadera que la matière de l’esprit est vivante, bien vivante.
Alberto de Andrés
– Galerie Artraktion, Bern
U-Bahnhof, Berlin, Acryl auf Papier, 50x49cm, 2003
Daniel Salzmann in der Galerie Artraktion
Er reist und schaut, mal zu seinen Füssen, mal zu den Dingen, mal in die Welt. Und malt, was er sieht oder mit dem Kameraauge festgehalten hat. Sinnlich.
In Bern zeigt er die Reise. In Quartiere, in den Barock, in gelbes Licht, ins Freibad, in Hinterhöfe und Gärten. Das Auge hat die Momente fokussiert, wo auch immer, die Kamera hat sie ausgeschnitten. Doch sie könne nur festhalten, sagt Daniel Salzmann (48), darum müsse er malen, was die Aufnahmen zeigen, um die abgebildeten Dinge gefühlsmässig wieder aufzuladen. Er präsentiert das Gemalte als Reihe von Arbeiten auf Papier, je 50 x 50 Zentimeter. Malerische Skizzen, nicht ‘zu Tode’ gemalte Bilder. Das Rund des Galerieraums macht sie zum Panorama. Was sie auszeichnet, ist die Gleichzeitigkeit des im Vorbeigehen Wahrgenommenen und dessen sinnliche Ausstrahlung – die Blicke der zwei Hunde im Käfig, das Rot im barocken Wappen, die üppigen Ranken des Fenstergitters, der Sprung des Knaben ins Wasser, das Gelb der sommerlichen Landschaft. Das Beliebige, die stete Gefahr subjektiver Reihungen, ist nicht nur durch den einen Blick des Müssiggängers gebannt, sondern – und das trifft das Gesamtwerk des Künstlers – durch formale Strukturen, durch Pinselschrift, Formrepetitionen (Streifen zum Beispiel) und Farbdialoge, die blutiges Rot, sonnenhaftes Gelb und wässriges Blau über Ränder und Bilder hinweg zusammenklingen lassen, ohne in ein Schema zu verfallen. Malen, so hat man den Eindruck, ist für den in Freiburg wohnenden Walliser nicht die Suche nach Dauer, sondern Reise.
Annelise Zwez, Kunstbulletin (Nr. 3/2004)
– Zeichnung im Raum. Installation in der Firma Strauss Elektroakustik GmbH Bern.
«Die Zeitgenossen erdachten ihr eine Seele. Sie sagten, sie drücke Eleganz und vornehme Nachdenklichkeit aus. Sogar ihr Gebrechen, den Mangel an Duft, hielt man für die Tugend der Enthaltsamkeit. In der Tat, ihre kühle Schönheit hat einen sozusagen introvertierten Charakter. Die Tulpe lässt sich bewundern, sie weckt aber keine heftigen Gefühle. Sie ist der Pfau unter den Blumen. So jedenfalls schrieben die höfischen ‘Gartenphilosophen’. Die Geschichte hat bewiesen, dass sie irrten.» Zbiginiew Herbert, Der Tulpen bitterer Duft, Suhrkamp, 1985
Installation in der Firma Strauss Elektroakustik GmbH Bern. Kohle auf 13 Papierbahnen à 300 x 150 cm.
– Le Cintra, Fribourg
La Liberté | 6.2.2002
Des toiles comme un journal intime généreux
Daniel Salzmann raconte le quotidien avec un souci d’essentiel et une expressivité joyeuse. Les Fribourgeois pourrent voir son travail dès demain, au bar du Cintra. Il y dédicacera son recueil «Dingfest» dès 18h30.
Florence Michel
C’est un journal d’hiver et divers, explique Daniel Salzmann. Il est né de l’observation quotidienne… du quotidien menée entre novembre 2000 et mars 2001. Le peintre avait décidé qu’une toile naîtrait chaque jour, il en a finalement gardé une cinquantaine. Ces huiles, qui ont toutes le même format de 24 centimètres sur 30, racontent les êtres, les objets, les fleurs, les animaux croisés: en portant sur elle un regard attentif, l’artiste a transfiguré ce que l’on appelle la banalité des jours. Il y a mis de l’amour, de la poésie et de l’humour, décalant les valeurs.
Ainsi, une chemise, un bouquet, le visage masqué d’un Palestinien vu dans un journal, des vol-au-vent, la main de Jean-Sébastien Bach, un produit de nettoyage et Paris dans une boule-qui-neige deviennent la quintessence instantanée d’une journée. Le journal est certes intime, mais traversé par la générosité du trait et les couleurs expressives de Daniel Salzmann – qui aime aussi bien Van Dongen que les haikus.
Histoires à inventer
L’artiste ne se contente pas de montrer son travail, il invite deux autres créateurs suisses à y glisser leurs mots: l’écrivain argovien Klaus Merz (reconnu pour ses reportages dans le magazine Du) et la poétesse romande Mousse Boulanger. Un choix de vingt-deux toiles, des textes en allemand et en français, voici un recueil délicieux qui déborde d’histoires à inventer. C’est Dingfest, que l’on peut traduire à la fois par «fête des choses» et par «mise au point»…
On pourra découvrir ce travail demain à Fribourg, au bar du Cintra où Daniel Salzmann, qui y a déjà un atelier, est sur le point d’emménager. Le Haut-Valaisan de 46 ans revient en quelque sorte à une de ses sources puisqu’il a étudié la pédagogie curative à l’Université de Fribourg avant de se consacrer à la peinture. Outre un premier prix au concours fribourgeois «Plum’Art» en 1989, il a exposé à plusieurs reprises dans la région avec le sculpteur Res Freiburghaus et, en solo, dans plusieurs galeries de Suisse.
– Galerie zur Matze, Stockalperschloss Brig
– Galerie Singlinglin Paris
– Centre PasquArt, Biel
– Galerie Wohnzimmer Biel
Bieler Tagblatt/Seeländer Bote, 2. März 1996 Tagblatt/Seeländer Bote, 2. März 1996
Biel von seiner charmanten Seite
«Das I der Lockerung» tituliert Daniel Salzmann seinen ungewöhnlichen Stadtrundgang. Die Installation des Kunstmalers und Wahlbielers ist in der Galerie «Wohnzimmer» zu sehen.
David Tucker
Biel hat Charme. Eine Behauptung, die so manchen Neuankömmling vor den Kopf stösst. Was bitte soll diese Stadt im Nebelmeer charmant machen? «Die Leuchtreklamen!» meint der Kunstmaler Daniel Salzmann. Eine Antwort, die begründet sein will. Dies tut Salzmann mit seiner Installation, die ab heute in der Bieler Galerie «Wohnzimmer» zu sehen ist. Zur Erinnerung: Das «Wohnzimmer» hat mit einer Galerie im herkömmlichen Sinn nur wenig zu schaffen. Die jeweiligen Kunstschaffenden setzen sich mit einer inszenierten «guten Stube» auseinander, die alltäglicher nicht sein könnte. So auch Salzmann: Sein Eingriff in den seriellen Charakter unserer Innenwelt besteht lediglich aus Diaprojektor und Drehmechanismus. Über Polstergruppe, Wohnwand und Gummibaum lässt er die Bilder streichen, wellen und verzerrt wieder verschwinden; die Bilder unserer alltäglichen Aussenwelt: die Bieler Leuchtreklamen.
Schnipsel der Erinnerung
Seinen «verführerischen» Stadtrundgang versteht Salzmann als «Recherche du temps perdus». In dieser Stadt ist er einst geboren, seine Suche gilt den unbewusst verinnerlichten Bildern. An dieser Suche hat auch der Betrachter teil: Campari und Mido werden losgelöst von den Produkten zu Schnipseln der Erinnerung, Leuchtbuchstabe und Logo zu Memorykarten im Spiel des Wiedererkennens. Zweckentfremdet wandern die Schriftzüge durch den intimen Raum, und der Betrachter mit ihnen durch die Jahrzehnte. Vieles, was da angepriesen wird, gibt es längst nicht mehr zu kaufen. Salzmanns Rundgang durch Biel zeigt vermeintlich bekannte, oft nostalgische Bilder und weckt vielleicht auch Sehnsüchte. Er macht eine subtile Bestandesaufnahme von Emotionen, lässt einen – dem nüchternen Blick des Denkmalschutzes zum Trotz – das schräg an der Fassade hängende F, das von Spalten überzogene M über den Dächern als Chiffre Biels erkennen.
– Galerie Susanne Kulli Bern
Daniel Salzmann – Summer Diary – Galerie Susanne Kulli, Bern 1995
Eine zeitlich beschränkte, einmalige Arbeitssituation steht hinter der Ausstellung Summer Diary von Daniel Salzmann. Der seit 1993 in Biel lebende und arbeitende Künstler hatte die Gelegenheit, im Zentrum von Biel für ein paar Monate eine grosse, ausserordentlich helle Fabrikhalle zu mieten, und entschloss sich, die begrenzte Zeitspanne mit einer geschlossenen Arbeit gewissermassen zu ‘dokumentieren’. Der Aspekt des Tagebuchs ist indes nicht in wörtlichem, literarischem Sinn zu verstehen, sondern spielt allenfalls assoziativ mit der romantischen Praxis, äussere Eindrücke und innere Stimmungen wahzunehmen und aufzuzeichnen.
In zwei grundsätzlich selbständigen Werkgruppen reflektiert Daniel Salzmann den Ateliersommer 1995. Eine Reihe kleinformatiger Bilder enthält die thematische und künstlerische Idee der ganzen Arbeit im Kern. Sie sind in verschiedenen Techniken (Bleistift, Kohle, Pastell, Acryl, Collage) gearbeitet und zeigen Gegenstände, die der unmittelbaren, in keiner Weise artifiziell gestellten Alltäglichkeit des neuen Arbeitsorts und dessen Umgebung entstammen: Gefässe, Gemüse, Blüten, Zeitungsausschnitte, Dachsilhouetten, Autos, Einladungskarten usw. In ihrer kleinteiligen, erzählerischen Bildsprache erweckt diese ‘peinture de marché’ entfernt den Eindruck eines Tagebuchs, einer Serie Bilder, die jeden Tag ein bestimmtes Objekt, einen Ausblick oder eine Stimmung festhalten. Auf den ersten Blick erscheinen die Bilder in zufälliger, loser Verbindung zu stehen; bei näherer Betrachtung zeigt sich aber klar ein konsequentes formales Konzept. Zunächst springt die Entwicklung von Hell zu Dunkel ins Auge. In den ersten Bildern dominiert die mit Kohle oder schwarzem Stift gezeichnete Linie gegenüber der hellen Leinwand und den aufgeklebten Papieren. Es folgt eine Zone mit farbigen Bildern, in welchen die Zeichnung weitgehend zurückgenommen ist zugunsten malerischer Flecken und Tonwerte. Gegen Ende der Reihe setzen sich ein dunkles Blau, Schwarz und Grau immer stärker durch: die nahezu monochromen Bilder tendieren trotz des kleinen Formats zu Monumentalität; die Zeichnung erscheint wieder, diesmal jedoch als feines, weisses, in die feuchte Farbe geritztes Liniengeflecht.
Mit der zweiten Werkgruppe – vier grossen einzelnen Acrylbildern und einem Diptychon – knüpft Daniel Salzmann an die kleinen Formate an, unterdrückt aber durch den Verzicht auf anekdotische Elemente deren narrativen Charakter und verdichtet Sommereindrücke zu rein malerischen, gestisch-expressiven Landschafts-Tableaux. Die bereits in den Tagebuch-Bildern immer wieder aufblitzende Farbe Gelb wird hier in reicher Schattierung von hellem, gleissendem Neapelgelb bis hin zu Orange- und Sienabraun zur Protagonistin: die Gegenständlichkeit und konkrete Räumlichkeit von am Anfang der Bildidee stehenden realen Situationen wie sonnenbeschienene Flecken Erde aus ockerfarbigem Jura-Mergel im Wechsel von Tageszeit und Witterung ist völlig reduziert und gestiegert zu abstrakten Farbräumen von geballter Energie und Wärme. Eine dunkelblaue, nächtlich-kühle Seeszenerien evozierende Leinwand spannt – wiederum analog zur formalen Entwicklung der kleinen Bilder – den Bogen zum anderen Ende der Farb- und Stimmungsskala.
In Summer diary zeigt Daniel Salzmann Impressionen des Ateliersommers 1995, einmal vor dem vergänglichen Hintergrund alltäglicher Umstände und Zufälle, sozusagen im Rhythmus des Minutenanzeigers; einmal in Form malerisch stark verarbeiteter Stimmungslandschaften im Spiegel des langsamen Wechsels von Tages- und Jahreszeit.
Katrin Künzi
– Kulturpanorama Luzern
Vaterland, 27.8.1991
«Im Rahmen einer GSMBA-Austauschausstellung gastieren vier Künstler der Fabrik Burgdorf bis zum 4. September im Kulturpanorama Luzern, während vier Vertreter aus der Innerschweiz zur selben Zeit in Burgdorf die Installation ‘Burgenbruch’ zeigen. Die Idee des Künstleraustausches unter verschiedenen Sektionen besitzt bei der GSMBA Tradition. Das Positive daran ist, dass man über die eigenen Grenzen schauen kann und manchmal mit Künstlern in Kontakt kommt, die – aus welchen Gründen auch immer – zu Unrecht ein regionales Mauerblümchendasein fristen. (…) Gelungener ist hingegen die Einrichtung im Keller. Salzmann entfaltete auf einer Wand 21 bumerangförmige Holzteile, auf denen schnell hingeworfene Skizzen sichtbar sind. Einem aufgelegten Text ist zu entnehmen, dass der Künstler, fasziniert von der Aura des Bahnfahrens, diese Holzteile als Unterlage benutzte, um darauf die ‘vorbeidonnernde Gegend’ festzuhaten.»
Luzerner Nachrichten, 27.8.1991
«Das Thema ‘Raumwechsel’ hat der 1955 geborene Maler Daniel Salzmann auch im Sinne von Ortswechsel interpretiert. Auf langen Zugsfahrten begann er zu zeichnen und zu malen. Zu einem Schlüsselerlebnis wurde sein Mitfahren in der Kabine eines Lokomotivführers; bei diesen hohen Geschwindigkeiten kann Wasser von oben beispielsweise zum explosionsartigen Erlebnis werden. Innen- und Aussenräume bei Tag und Nacht, Bewegungsabläufe, Notizen und Zitate flossen ein in seine Aquarelle. Gemalt hat Salzmann seine Eindrücke auf vier grossflächige Leinwände in Acryl und auf 21 schmetterlingsförmige Bumerangs in Aquarell und Blei; der Schmetterling wird so leicht zum Schmetterding. Der Bumerang beschreibt bei seinem Raumwechsel ein Oval, einen Kreis.»
Daniel Salzmann
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Phone: +41 21 311 42 71 Répondeur/Tel.-Beantworter
e-mail: danielsalzmann55@gmail.com
Galería Ulmacarisa, C/José Abascal 26, 28003 Madrid / Espagne
ulmacarisa.com
Exposition du vendredi 8 mai au samedi 30 mai 2020. Vernissage 8 mai dès 17h
Daniel Salzmann: Le « fauteuil » de Matisse/Der « Lehnstuhl » von Matisse
Texte en français et allemand avec 30 illustrations en couleur, 70 p. Prix: 29 CHF